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Comment installer des panneaux solaires sans risque d’isolation et de fuite de toiture ?

La production et la consommation d’énergie solaire connaissent une belle progression en France. En 2024, elle a franchi les 24,5 TWh, couvrant plus de 5 % de notre consommation électrique. Ressource gratuite inépuisable, rentable sur le long terme, écologique, le solaire coche, en effet, de nombreuses cases. Encouragés en plus par les aides de l’État, les ménages français se ruent vers les solaires photovoltaïques résidentiels. Généralement, les panneaux solaires sont installés sur le toit. Quelle technique de pose présente le moins de risques et comment préserver l’étanchéité, l’isolation et l’intégrité de votre toiture ?

Les deux grandes méthodes de pose : intégration vs surimposition

La pose de panneau solaire se fait par deux méthodes principales : soit par intégration au bâti (IAB), soit par intégration simple au bâti (ISB) ou en surimposition.

La pose en intégration au bâti (IAB)

La technique dite « en intégration » consiste à retirer une partie des tuiles afin d’y insérer les panneaux solaires. Ces derniers font alors office de couverture. Le rendu visuel est souvent plus discret, puisque les panneaux suivent parfaitement la pente du toit.

Mais cette méthode, plus invasive, touche directement à la structure de la couverture. Elle augmente les risques d’infiltration d’eau si l’étanchéité est mal assurée. Les travaux de maintenance deviennent également plus complexes.

La pose en surimposition (ISB)

La pose en surimposition s’avère bien plus simple : les panneaux sont cette fois-ci fixés sur la toiture existante, sans en retirer les tuiles. La couverture conserve donc son rôle protecteur. Moins esthétique aux yeux de certains, cette solution est pourtant plus fiable techniquement, moins coûteuse et surtout moins risquée pour l’étanchéité du bâtiment.

Toutefois, il est plus difficile d’obtenir une autorisation d’urbanisme dans ce cas, notamment dans les zones protégées ou classées.

Les risques potentiels pour la toiture

La surimposition comme l’IAB ne sont pas dépourvues de risques pour votre toiture. Voilà pourquoi vous devez faire appel à des installateurs solaires RGE et QualiPV.

Risques d’infiltration d’eau

C’est le principal danger d’une mauvaise installation : intégration mal exécutée, raccords défectueux, des percements mal protégés… Ils créent des entrées d’eau sous les panneaux. À long terme, cela dégrade la charpente, les isolants et la salubrité du logement.

Apparition de ponts thermiques et perte d’isolation

En retirant les tuiles ou en perçant pour fixer les supports, on peut accidentellement altérer l’enveloppe thermique du toit. Si l’isolant est déplacé, comprimé ou mal recouvert, les déperditions de chaleur s’accentuent. La performance énergétique commence à baisser et les factures à grimper.

Mauvaise ventilation et phénomène de condensation

L’air doit circuler entre les panneaux et la toiture. Une mauvaise ventilation dans cet espace favorise l’humidité stagnante. Cela peut causer des phénomènes de condensation qui fragilisent l’ensemble du système du toit.

4 conseils pour installer des panneaux solaires sur un toit sans danger

Pour ne pas toucher à l’isolation et à l’étanchéité du toit, il faut poser les panneaux photovoltaïques selon les normes.

1.     Faire appel à une entreprise experte en étanchéité

Installer des panneaux solaires sur son toit soi-même est autorisé. Mais ce n’est pas toujours une bonne idée, surtout si on n’a aucune compétence technique en électricité et en toiture. L’installation solaire ne s’improvise pas.

Une étude préalable du toit est indispensable. Elle fera état des charpentes, type de tuiles, pente, exposition… Une bonne coordination entre installateur solaire, couvreur et étancheur garantit une pose durable, conforme aux normes.

2.     Préparer correctement la couverture

Une toiture vieillissante ou fragilisée devra être réparée avant la pose. Avant toute installation, il faut donc vérifier l’état général du toit : repérer les tuiles abîmées, inspecter l’écran sous-toiture, le pare-vapeur, les éléments de ventilation…

Cette étape permet de s’assurer que le toit est bien solide pour accueillir et stabiliser les panneaux photovoltaïques. Elle vous évitera de tout démonter dans cinq ans pour tout refaire.

3.     Utiliser les fixations adéquates

Il existe des kits de fixation pour chaque type de tuile (plates, ardoises, canal…). Il faut surtout utiliser des supports ajustés et adaptés à l’architecture du bâtiment. En général, les plus fiables sont en acier inoxydable ou en acier galvanisé. Chaque pièce doit être certifiée et posée avec soin.

4.     Soigner l’étanchéité des points de fixation

Si la toiture est percée, chaque point d’ancrage doit être traité comme un point sensible. On peut appliquer des collerettes, bandes d’étanchéité ou solins. Ces accessoires empêchent l’eau de s’infiltrer au niveau des trous de fixation. On contrôle deux fois, avant et après pose, pour vérifier que c’est bien étanche.

Intégration ou surimposition : comment choisir ?

Avant de trancher, posez-vous les bonnes questions. L’installation de panneaux solaires ne se décide pas que sur des critères esthétiques : c’est un choix technique qui doit tenir compte des caractéristiques de votre toiture.

L’analyse technique avant tout

Un diagnostic sérieux permet déjà d’éliminer certaines options :

  • Quel type de toiture disposez-vous ?
  • Quel est son état général ?
  • Quelle est son exposition (idéalement sud ou sud-ouest) ?
  • Quelle est la pente (entre 15° et 45°, c’est l’idéal) ?
  • Y a-t-il des contraintes d’urbanisme (notamment si vous êtes en zone protégée) ?
  • S’agit-il d’une construction neuve ou d’une rénovation ?

Toutes ces réponses vont vous orienter la méthode de pose la plus adaptée à votre situation.

La sécurité avant l’esthétique ?

La surimposition reste aujourd’hui la méthode la plus fiable pour éviter les infiltrations, conserver l’isolation, et simplifier les interventions ultérieures. Elle limite les manipulations sur la toiture et permet une pose plus rapide.

Quand privilégier l’intégration ?

Dans certains cas, l’intégration reste un bon choix. C’est le cas lors de constructions neuves, ou de réfections complètes de toiture. On peut alors concevoir l’installation solaire dès le départ, avec les bons matériaux et une charpente adaptée.

Certes, poser des panneaux solaires est un beau projet, bon pour l’environnement comme pour votre budget. Mais cela reste une intervention sur le cœur de votre maison : sa toiture. Vous devez bien réfléchir, faire les bons choix techniques et surtout vous entourer de professionnels qualifiés.

Chez BZH Qualité, nous savons à quel point la durabilité de votre habitat vous tient à cœur. C’est pourquoi nous accompagnons chaque projet solaire avec sérieux et transparence.

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