Qu’elle soit en bois ou en métal, la charpente fait partie intégrante d’une construction. La charpente en bois est toutefois plus délicate, surtout si elle n’est pas régulièrement entretenue. Elle peut causer des soucis d’infiltration d’eau et fragiliser une maison. Lorsqu’une charpente en bois est exposée à l’humidité, elle est sujette à l’apparition de champignons lignivores. Pour une charpente solide et en bon état, les artisans BZH Qualité dans le département du Morbihan conseillent un traitement tous les 10 ans au minimum. Selon la santé de la charpente, il sera nécessaire de procéder à une intervention préventive ou curative
La nécessité du traitement de charpente
Le traitement de la charpente revêt une importance cruciale pour les charpentes en bois, visant à les protéger des attaques d’insectes à larves xylophages tels que les capricornes des maisons, hespérophanes, lyctus, et diverses vrillettes. En l’absence de traitement, la structure même de la maison pourrait être compromise, mettant en péril sa stabilité et sa durabilité. Bien que le coût d’un traitement de charpente puisse représenter un investissement initial, il demeure nettement plus avantageux que les dépenses liées à une éventuelle rénovation de la charpente. Que vous résidiez à Camors (à 5 km), Brandivy (à 7 km), Landévant (à 7 km), Landaul (à 8 km), Brech (à 8 km), Plumergat (à 9 km), La Chapelle-Neuve (à 10 km), Sainte-Anne-d’Auray (à 10 km), Baud (à 10 km) ou Locoal-Mendon (à 11 km), prévenir les problèmes en traitant la charpente en amont s’avère non seulement plus judicieux sur le plan financier, mais également essentiel pour garantir la solidité et l’intégrité structurelle de l’ensemble de l’habitation.
Quels sont les insectes qui se nourrissent des charpentes ?
Les insectes larvaires xylophages, également connus sous le nom d’insectes xylophages, constituent une catégorie d’insectes qui se nourrissent de bois. Présents depuis des millénaires, ces nuisibles jouent un rôle essentiel dans le cycle de régénération de la faune, contribuant de manière significative à l’écosystème forestier. Appartenant à la famille des coléoptères, ces insectes font partie de l’ordre animal comptant le plus grand nombre d’espèces au monde, estimé à plus d’un million.
Leur présence dans les forêts revêt une importance particulière, car les xylophages des arbres participent activement à la dégradation du bois mort. Cette action bénéfique permet la libération des éléments nutritifs emprisonnés dans le bois décomposé, favorisant ainsi la régénération des terres forestières. Ainsi, bien que souvent perçus comme des nuisibles dans le contexte domestique, les insectes larvaires xylophages jouent un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre naturel des écosystèmes forestiers, contribuant à la vitalité et à la durabilité des habitats boisés.
LA PETITE VRILLETTE
L’Anobium punctatum est l’insecte xylophage le plus commun dans les charpentes, on l’appel aussi vrillette du bois. Ils attaquent aussi bien les bois durs que les bois tendres. Elles sont souvent considérées sans importance, ce qui est une erreur, les dégâts qu’elles peuvent occasionner sont considérables.
LA GROSSE VRILLETTE
La Grosse Vrillette, considérée comme la seconde variété la plus répandue dans nos charpentes, constitue une menace pour les bois résineux et les essences de feuillus. Sa présence est souvent étroitement liée à des bois excessivement humides ayant subi des attaques de champignons. Les bois dégradés par les champignons fournissent un environnement propice à la présence de cette vrillette, bénéficiant de la présence d’eau et d’azote résultant de la décomposition du bois. Ces conditions créent un milieu nutritif idéal pour les larves de la Grosse Vrillette, soulignant l’importance de maintenir une charpente saine et bien ventilée pour prévenir ces infestations potentiellement dommageables.
LE CAPRICORNE DU BOIS
L’Hylotrupes Bajulus, communément appelé coléoptère des maisons ou piranha des bois, se distingue comme l’insecte xylophage le plus redoutable. Cet insecte redoutable cible exclusivement les souches de bois en résineux et se caractérise par sa capacité à anéantir une charpente en quelques années seulement. Sa voracité et son appétence particulière pour les bois résineux en font une menace redoutable, soulignant l’importance cruciale de la prévention et du traitement pour préserver l’intégrité structurelle des structures en bois.
L’HÉSPÉROPHANE
L’hespérophane ou Trichoferus holosericeus est également connu comme le coléoptère du bois dur. C’est un ravageur uniquement des espèces de bois comme le châtaignier, le chêne et le peuplier. On ne le trouve pas souvent en Bretagne. Les dégâts qu’il occasionne sont encore plus remarquables en raison de sa préférence pour le chêne. Il est aussi féroce que le coléoptère domestique.
LE LYCTUS
On trouve 2 espèces de lyctus en France (lyctus bruneus et le lyctus linearis ). Il montre un appétit particulier pour les bois riches en amidon tels que le châtaignier, le frêne ou encore le chêne. Il apprécie également tous les bois tropicaux feuillus. L’amidon diminuant progressivement dans le bois au fil des année, on retrouve le lyctus dans des bois plutôt jeunes.
LES TERMITES
Les termites se trouvent dans le sol où ils sont à la recherche de la moindre trace de bois ou d’un autre élément contenant de la cellulose. Pour atteindre cette source de nourriture, les termites sont capables de dégrader d’autres matériaux, notamment les isolants, le plastique, les gaines…
- Du bois infesté est apporté à proximité des maisons ;
- Développement des racines à proximité des maisons ;
- Essaimage ( termites volantes ).
Quelle est la bonne période pour traiter sa charpente ?
Les normes EN335-1,2 et 3 s’appliquent aux maisons neuves. Le bois de construction utilisé doit être traité contre les différents agents de dégradation, selon cette norme. Grâce à ce traitement, le bois utilisé bénéficie d’une garantie décennale contre toute infestation.
Au fur et à mesure que le temps passe, votre charpente peut être infesté par des insectes indésirables et voraces qui vont dégrader le bois, sans que vous vous en aperceviez. Si elle n’est pas protégée par un traitement, elle pourra se retrouvée infestée par des insectes xylophage.
Une des périodes importantes pour repérer la présence d’insectes xylophages dans votre charpente est le printemps. Durant cette saison, les insectes émergent des bois et laissent des traces de leur présence.
Si vous rencontrez des craintes, n’hésitez pas à faire une demande à un professionnel des traitements de charpente. Grâce à son expertise, il peut déceler facilement la présence et le type de parasite dans votre charpente.
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Les différents types de traitement de charpente
Dès les premiers présages de présences d’insectes xylophages dans votre charpente, vous devez agir vite. En effet les ravages engendrés par ces insectes sont généralement minorés. Cependant, les séquelles sont souvent dramatiques. Cela peut aller de simples affaiblissements jusqu’à l’effondrement intégral de charpentes.
Il est alors urgent de passer à l’action et de procéder à un traitement de charpente.
Traitement curatif
A la moindre marque d’activité récente ou ancienne d’insectes xylophage dans une charpente, il faudra procéder à un traitement curatif. Cela se réalise en 3 étapes. La première phase consiste à tester les éléments de charpentes pour mettre à nu les galeries crées par les insectes et mettre à nu le bois sain. A la suite de cette étape, le bois est dépoussiéré pour que le produit de traitement pénètre convenablement dans le bois. Des injections sont exécutées dans les pièces de bois de grosses section et les parties en contact direct avec la maçonnerie. Enfin, une pulvérisation sera pratiquée sur la globalité des bois de charpente.
Traitement préventif
Si une charpente ne parait pas infestée. Il est préférable d’exécuter un traitement préventif afin de la préserver de toutes contaminations ultérieur.
Ce traitement reprend les principales phases d’un traitement curatif avec des injections uniquement dans les bois de très vastes sections
Seuls les produits professionnels certifient une performance dans le temps et cela en une seule application. Ces produits nécessitent des certifications professionnelles pour être appliqué. Vous devez donc impérativement faire appel à une société spécialisée
Tarif d’un professionnel pour le traitement de charpente
Le tarif à prévoir pour traiter les insectes xylophages qui attaquent les charpentes est variable, en fonction de plusieurs conditions. Dont :
- Si c’est un traitement par pulvérisation ou par injection ;
- l’essence de bois à nettoyer ;
- L’accessibilité.
Quoi qu’il en soit, pour recevoir le tarif du traitement de votre charpente, n’hésitez pas à faire une demande de devis.
BZH Qualité se déplace sur les départements du Finistère, des Côtes d’Armor ainsi que le Morbihan. Nous opérons un diagnostic complet de l’état de votre charpente et établissons un devis pour le traitement.
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Repérage des signes éventuels d’attaques parasitaires de la charpente
L’étape première dans la préservation de votre charpente consiste à mener des inspections régulières de son état de santé. Explorez attentivement tous les recoins, car les marques laissées par les insectes xylophages sont généralement discernables. Munissez-vous, au besoin, d’une lampe pour repérer les signes éventuels d’attaques parasitaires : que ce soient des trous de sciure, des stries dans le bois, une surface gondolée, ou des amas de poudre de bois au sol. L’utilisation d’une hachette émoussée pour frapper le bois et détecter un son creux ou une décomposition est également une méthode efficace.
Si des indices d’invasion d’insectes xylophages sont détectés, une réaction rapide est impérative. Bien que cette tâche puisse être exigeante, il est essentiel de vérifier chaque partie de la charpente. En cas de présence confirmée d’insectes xylophages, il est fortement recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés tels que BZH QUALITE en Bretagne pour assurer une évaluation approfondie et des mesures de traitement appropriées. La promptitude dans la détection et la résolution de telles situations contribue grandement à préserver l’intégrité structurelle de la charpente et à éviter des dommages plus étendus.
